La révolte des accents - Orsenna
"Depuis quelques temps, les accents grognaient. Ils se sentaient mal aimés, dédaignés, méprisés. A l'école, les enfants ne les utilisaient presque plus. Chaque fois que je croisais un accent dans la rue, un aigu, un grave, un circonflexe, il me menaçait.
-Notre patience a des limites, grondait-il. Un jour, nous ferons la grève. Attention, notre nature n'est pas si douce qu'il y paraît. Nous pouvons aussi causer de grands désordres.
Je ne prenais pas les accents au sérieux. J'avais tord." (4ème de couverture)
Les premières lignes :
" Comme tout le monde, je cherchais un travail pour l'été. Forcément (très) mal payé. Mais (si possible) pas (trop) rébarbatif. A propos, savez-vous que ce joli mot, rébarbatif, qui veut dire "désagréable", "repoussant", vient du vieux français se rebarber, "s'affronter barbe contre barbe" ?
Je m'égare. Si je vagabonde ainsi, jamais nous ne parviendrons en Inde, puisque c'est en Inde que va nous conduire mon histoire. A condition qu'elle ne déraille pas. Sait-on jamais avec les histoires ? Les histoires sont comme les trains, ou comme les amours : qui peut les contrôler ?"
Je n'ai pas pu, cette fois, rédiger un résumé personnel, je me suis contentée de recopier la 4ème de couverture car je n'ai pas terminé ce livre. Après Malavita que j'ai adoré car très drôle et dynamique, je me suis ennuyée avec La révolte des accents. J'avais adoré La grammaire est une chanson douce, je l'avais trouvé original et poétique, j'ai ensuite moins accroché sur Les chevaliers du subjonctif et maintenant, je ne peux pas terminer le dernier volet. J'ai fini par me lasser des aventures de Jeanne et je n'ai plus du tout été sensible à la poésie du récit, bien au contraire, je l'ai trouvé un peu trop "nunuche" à mon goût...